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    L’aventure de la sympathique maison d’édition Plume de carotte avait commencé en 1981 avec un livre-coffret : Mon jardin de poche, récemment complété par un nouveau livre-coffret (vendu 16,50 € avec quatre sachets de graines) : Ma boîte à graines.


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    Le catalogue de l’éditeur s’est étoffé côté adultes comme côté enfants, avec de beaux livres dont les couvertures attirent irrésistiblement l’œil et la main. Vous connaissez sûrement la série des Herbiers (voir par exemple  L’Herbier voyageur), ou celle de Marc Pouyet sur le Land Art (voir Artistes de nature).

     

    Cet été, j’ai choisi Jouets de Plantes comme « bonus de vacances » à bord du Batalbum. 

    Inscrit au catalogue adultes, il fait partie de ces livres « pour tous », à découvrir avec ses enfants ou petits-enfants. La couverture a des allures de boîte remplie de ces menus trésors que les enfants ont le don de glaner au fil de leurs explorations et qu’ils nous montrent avec des yeux émerveillés et graves. On tend la main d’instinct, prêts à piocher dans l’un ou l’autre des compartiments. L’invitation à fabriquer de tels menus trésors est lancée.

     

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    Jouets de Plantes

    Histoires et secrets de fabrications

    Par Christine Armengaud

    © 2009, Editions Plume de carotte

     

    L’auteur, Christine Armengaud, a passé plusieurs décennies à des recherches ethnologiques sur les jouets du début du XXème siècle, et principalement les jouets écologiques et éphémères. Parcours peu ordinaire, à l’image de ce livre qui présente des dizaines et dizaines de jouets à réaliser avec ce que la nature offre au fil des saisons.

    Les jouets, posés dans un cadre coloré, occupent une pleine page. La page en vis-à-vis explique le processus de fabrication et fournit toutes sortes d’anecdotes et de témoignages sur ces jouets éphémères, anciens, rajeunis par chaque génération qui s’y essaie.

     

    Jouets éphémères, Jouets secs, Tressages, Musiques vertes forment les quatre sections où l’on trouvera une multitude de jouets à fabriquer, du plus simple au plus élaboré.

     

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    Vous pourrez continuer de découvrir chaque semaine un nouveau jouet sur le Batalbum – histoire de prolonger encore un peu les vacances…

    Et pour compléter ce livre d’une grande richesse, offrez-leur aussi  Mon jardin d’artiste.

     

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    © Editions Plume de carotte

     

     

    Allez, encore un, juste un : la charmante Leçon de vol de Sebastian Meschenmoser, qu’un homme donne à un pingouin maladroit décidé à voler…

     

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    © Editions Plume de carotte

     

     

    Bel envol à tous pour la rentrée !


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    L’été est une saison propice aux apprentis astronomes : les nuits sont plus courtes mais le ciel est plus clair, les étoiles plus proches, et le temps ralentit sa course, nous laissant des heures entières à savourer l’échappée belle des vacances.

     

    Les enfants méritent bien de se coucher eux aussi plus tard certains soirs. Proposez-leur la traîne magique de la Voie lactée comme grand livre à déchiffrer avant de s’endormir… Quel bonheur : s’allonger dans l’herbe, écouter sans peur les sons nocturnes, sentir tous les parfums qui voltigent avec les papillons de nuit, et regarder ! Plonger dans l’océan du ciel, chercher la Grande Ourse, dessiner en l’air le tracé des constellations, n’est-ce pas là une belle histoire à se raconter ensemble ?

     

    Mais où est la lune ?

    Elle est partout dans ce joli album venu de Corée, édité par Picquier Jeunesse. L’auteur a étudié l’astronomie, il écrit maintenant des romans scientifiques pour la jeunesse. Pas à pas, il nous entraîne à la suite d’une petite fille et de son chat blanc pour nous faire découvrir avec elle les phases changeantes de la lune. Le texte ne s’embarrasse pas de poésie, il explique, il décrit, mais de façon si limpide et si bien rythmée que nous avons l’impression de nous promener à travers les pages.

    Le talentueux illustrateur l’a compris ainsi : les images sont douces et envoûtantes, la lune énorme et proche, la nuit mystérieuse et colorée.


     

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    Un album plein de charme à découvrir dans

    le  Labo d’Abel à bord du Batalbum.

     

    Bonnes vacances !

    Et si vous avez la chance de voir une étoile filante cet été, n’oubliez pas de faire un vœu.


     

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    Où est la lune ?

    Texte : Jung Chang-hoon

    Illustrations : Jang Ho

    © 2009, Editions Philippe Picquier

     


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  • Ma bonne humeur, brutalement ternie la semaine dernière par l'attaque massive de la bande à pub', a retrouvé de l'allant une fois l'assaillant replié.

    Comment est-il venu ?

    Depuis combien de jours était-il dans la place (tandis que je délaissais mon château en carton) ?

    Le mystère reste entier mais un peu de mystère, après tout, n'est pas pour me déplaire dans ce monde high-tech où n'importe qui (la preuve) peut tartiner de sa prose l'écran d'un parfait inconnu...

     

    Alors, je retire ma plainte furibarde et salue bien amicalement la bande à Overblog, grâce à qui les blogs sans pub  ont le droit de vivre, même en juin des années à treize lunes (on ne voit pas le rapport, me direz-vous, mais il est impoli de ne pas parler du temps ces jours-ci, il paraît que le simple fait d'en parler, même de la façon la plus allusive, réchauffe l'atmosphère).

     

    PS sur la pointe des pieds (pour ne pas l'effaroucher) :

    Bienvenue à toi, ô bel été timide !

     

     

    PS du 26 août 2010 : Ne voulant pas faire de pub à la pub en écrivant un 3ème article sous ce titre, ce sera juste un discret PS, pour information à mes visiteurs. Je viens enfin de comprendre : de retour de vacances, je découvre mon blog bardé de pubs, les pages sont même "chassées" par des publicités pleine page, bref tout ce que je voulais éviter en venant sur Over-blog... Et ce matin, eureka, je lis qu'un blog inactif pendant plus de 45 jours est automatiquement "rentabilisé" par des publicités... Déjà 45 jours ! Soit. Je grimace. Bonne joueuse mais... Enfin, ça m'apprendra à me tourner les pouces !


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  • Message à l'adresse de ceux qui viennent se promener par ici : je ne sais pas depuis combien de jours cela dure, mais je viens de découvrir que mon blog était bardé de pub ! 2 bannières + 2 fenêtres qui s'ouvrent en pop-up, "n'en jetez plus"...

    J'étais venue sur Overblog parce qu'il était justement possible d'y avoir un blog sans publicité.

    Si vous êtes un habitué de la plate-forme et pensez que je débarque de la lune (autrement dit : il y aurait du nouveau qui m'aurait échappé), merci de m'éclairer !

    Si vous détestez comme moi les blogs qui crépitent sous le feu des pubs, revenez me voir dans quelque temps, je vous dirai où je suis partie (s'il est devenu impossible de rester par ici sans tomber dans ce quadruple panneau...).

    Merci à tous et bonne journée (sous ce joli ciel bas de mi-juin teinté de brumes automnales) !


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    Drôle de Kâ ! et Je suis là, Maman ! sont à n’en pas douter le fruit d’une rencontre entre une artiste – Marie Legrand - et une éditrice – Claude Dagail - qui sait aussi prendre la plume. On sent dans ces deux albums une entente, un accord, une belle résonance entre le texte et l’image.

     

    Drôle de Kâ raconte l’histoire simple d’un bonhomme solitaire, plutôt perdu dans la grande ville, avec pour seul compagnon un chien au nom banal comme son maître : Pilou. Un jour pourtant, il recueille sur la chaussée un oiseau blessé. Grâce à l’oiseau, sa vie change peu à peu, les chants et les couleurs illuminent sa maison. « Ça peut être beau la vie ! » Il l’avait oublié, il n’est plus le même. Dans la ville grise, avec Pilou, il se laisse emporter sur les ailes de l’oiseau libre.


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    Je suis là, Maman ! aborde avec la plus grande finesse un sujet difficile et tabou : l’alcoolisme, celui de la mère qui plus est. Vraie maladie, vrai problème social dont l’enfant pâtit en silence. Ici, lassé des disputes, le père a quitté la maison. Tout devenant trop lourd pour elle, la mère se met à boire. Son enfant la voit partir loin, très loin elle aussi, dans les brumes du triste alcool. Lui s’éloigne à son tour : il n’a plus de copains à l’école, le problème de sa mère pèse sur sa vie. L’espoir est à portée de main pourtant, à portée de cœur. Avec tendresse, l’enfant oblige sa mère à le regarder, à se souvenir qu’il est là. Avec l’aide des « zanonymes » et à force de patience, de volonté, d’amour, le bonheur pourrait revenir.

     

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    Marie Legrand s’est emparée de ces deux textes avec une puissance inouïe. Il y a dans son art autant de profondeur que de vibrante sincérité. On sent qu’elle s’en est donnée à cœur joie, même dans les pages les plus sombres. La technique qu’elle affectionne sert magnifiquement les deux histoires : elle étale du ciment sur des fonds de bois, de carton, ou sur toile, qu’elle gratte, grave, brosse, avant d’y peindre à l’acrylique avec la maîtrise d’une grande artiste. Cela tient de la fresque et de l’art pariétal, avec une palette de couleurs étourdissante.

     

    A découvrir absolument dans la Galerie à bord du Batalbum.


    Claude Dagail avait raconté au Salon de Montreuil le projet européen auquel elle participe avec les éditions espagnoles OQO : Les Contes du Chemin.

    Pour en savoir plus, un petit détour s’impose par le site de La Compagnie Créative.

     

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    Drôle de Kâ !

    Texte : Claude Dagail

    Illustrations : Marie Legrand

    © 2005, La Compagnie Créative

     

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    Je suis là, Maman !

    Texte : Claude Dagail

    Illustrations : Marie Legrand

    © 2009, La Compagnie Créative

     

     


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